Wangmang - Empereur révolutionnaire ou antihéros? (45 avant J.-C.-23 P.C.)
Dans l'histoire Wangmang demeure toujours un bandit. Au temps moderne, bien que des historiens aient remarqué ses certains aspects positifs et confirment son intention de la réforme, les complots et la fausseté sont devenus son attribut définitif. Il est rare de trouver dans l'histoire un souverain comme lui qui a tué sa dynastie par les réformes.
Après la destruction de Wangmang, au début de la dynastie des Han Orientaux, à part l'Histoire de Han de Bangu dont la Biographie de Wangmang a obtenu l'approbation officielle, d'autres données historiques ont été complètement détruites. Heureusement cette biographie est assez détaillée.
Vers la fin de la dynastie des Han Occidentaux, les empereurs successifs étaient extrêmement décadents. Depuis la tante de Wangmang, Wang Zhengjun est devenue la reine, toute la famille de Wang ont pris les postes haut placés. Le pouvoir du clan de Wang atteint le sommet. Wangmang était une sorte de premier ministre qui contrôle tout. L'empereur Han Ping Di, arrivé au trône à l'âge de 9 ans, n'était qu'une simple marionnette de Wangmang. Dès lors Wangmang, ayant plein pouvoir, gagne l'amitié des intellectuels et des grands propriétaires en donnant des petits services ; relie aux hauts fonctionnaires et aux nobles.
Dès qu'il a jugé que le moment est propice, il a empoisonné l'empereur. Il a fait Ru Ziying l'empereur (6-8 P.C.) et il se nomme le "Faux empereur". Trois ans après, impatienté, il s'est emparé du pouvoir et a fondé la dynastie de Xin, qui veut dire une nouvelle dynastie (9-23 P.C.).
Face à la crise sociale, dès le début de son règne, pour éviter des conflits entre les classes, Wangmang reprend l'ancien système de Zhou Li (Les Rites des Zhou) et déclare la pratique de la réforme.
Tous les champs cultivables sont appelés "champs de Wang", sont interdits de racheter ou de revendre. D'après l'ancien système de répartir les champs en forme de puits (9 parties égales), s'il y a moins de huit hommes dans une même famille qui possède de plus que la moitié du champ, elle doit donner le terrain en trop aux proches, aux voisins ou à la commune. Un couple sans terrain peut en bénéficier. Les domestiques sont devenus "propriété privée", interdites également de racheter ou revendre. Non seulement le système agraire biblique de Wang n'a point réglé des problèmes sociaux, mais a renfermé les paysans qui sont devenus les esclaves dans les "champs de Wang". Au lieu d'affranchir les domestiques, le système de les posséder s'est établi et devient coutume.
Wangmang a exercé la réforme monétaire à plusieurs reprises. Avec tant d'appellations et tant de matières, l'utilisation des carapaces de tortue et les coquillages, entre autres, ont causé un chaos financièrement grave et l'inflation. Chaque réforme monétaire donne une occasion au clan de Wang de piller ; une grande quantité d'or et d'argent sont entrés dans sa poche.
La création de "cinq standards et six contrôles" devient un autre prétexte à ses gens d'exploiter le peuple. Sont deviennent monopoles par l'État le sel, l'alcool et les objets de fer. Ce sont eux qui sont en charge des marchés, des prix et des crédits, il y a des impôts sur tous les métiers et les domaines. Et ces fonctionnaires des contrôles se sont enrichis, le peuple, appauvri.
En outre, Wangmang change du jour au lendemain les titres des fonctions et des villes. L'abus de récompense ou de punition, fait que certains, dans l'attente interminable de récompense, doivent travailler comme des domestiques pour vivre et certains, deviennent malhonnêtes, acceptent des pots de vin.
Les paysans appauvris, une fois qui violent la loi de Xin (Nouvelle loi) sont devenus esclaves officiels. Le nombre des prisonniers envoyés aux travaux forcés à Chang An atteignent à cent mille!
Durant son règne il a provoqué exprès des guerres contre les tribus du nord-est et du sud-est, qui obligent le peuple être engagé et donner les matériels. Pendant que le peuple s'enfonce dans une situation infernale, il dépense sans compter l'argent exploité du peuple pour des nouvelles constructions des temples. Sous prétexte d'exemple des empereurs antérieurs, il a fait sélectionner de nombreuses des filles à son palais pour satisfaire son besoin sexuel.
Un tel échec pour ses réformes, qui ont rendu la crise sociale le plus dramatique, conduisent finalement à sa destruction par le soulèvement des paysans.
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